Le métier d’auxiliaire de puériculture attire de nombreux candidats chaque année, séduits par la vocation d’accompagner les tout-petits dans leur développement. Mais qu’en est-il de la rémunération en 2025 ? Entre le secteur public, privé et les évolutions possibles, faisons le point sur les salaires et les perspectives de ce métier essentiel.
Un salaire qui varie selon l’expérience et le secteur d’activité
En 2025, le salaire médian d’un auxiliaire de puériculture en France s’établit à 22 500 euros bruts par an, soit environ 1 875 euros bruts par mois. Ce chiffre reste dans la continuité des tendances observées ces dernières années, avec une légère revalorisation pour certains professionnels, notamment dans le secteur public.
Les débutants perçoivent un salaire avoisinant 21 294 euros bruts par an, soit environ 1 775 euros bruts par mois. Avec plusieurs années d’expérience, un auxiliaire de puériculture peut atteindre jusqu’à 26 057 euros bruts par an, soit près de 2 171 euros bruts mensuels.
Le salaire dans le secteur public
Les auxiliaires de puériculture travaillant dans la fonction publique territoriale sont rémunérés selon une grille indiciaire. En début de carrière, le salaire brut mensuel est d’environ 1 600 euros, soit environ 1 250 euros nets après déductions. Avec l’ancienneté, cette rémunération peut atteindre environ 2 200 euros bruts, soit 1 750 euros nets.
Des réformes récentes ont permis une légère revalorisation des salaires dans le secteur public, notamment pour répondre aux besoins croissants en personnel qualifié dans les structures d’accueil de la petite enfance.
Le salaire dans le secteur privé : des rémunérations souvent plus attractives
Le secteur privé offre généralement des salaires légèrement supérieurs à ceux du public. En 2025, un auxiliaire de puériculture débutant dans une crèche privée peut prétendre à une rémunération comprise entre 1 800 et 2 000 euros bruts mensuels (soit environ 1 400 à 1 600 euros nets). Avec l’expérience, ce montant peut grimper jusqu’à 2 500 euros bruts par mois, soit environ 2 000 euros nets.
Les structures privées peuvent également proposer des primes ou avantages complémentaires, tels que des chèques repas ou une participation aux frais de transport, ce qui améliore les conditions salariales globales.
L’exercice en libéral : une option encore rare mais envisageable
Si la grande majorité des auxiliaires de puériculture travaillent en établissement, certains choisissent de proposer leurs services en libéral, notamment pour des gardes d’enfants à domicile ou un accompagnement spécialisé. Dans ce cas, la rémunération dépend du tarif horaire fixé, qui varie généralement entre 12 et 20 euros de l’heure, selon l’expérience et les prestations proposées.
Quelles perspectives d’évolution en 2025 ?
Les auxiliaires de puériculture ont plusieurs options pour faire évoluer leur carrière et leur rémunération. Parmi les opportunités les plus courantes :
- Devenir responsable d’une structure (crèche, micro-crèche, service de maternité) après plusieurs années d’expérience.
- Se spécialiser dans l’accompagnement des enfants en situation de handicap ou prématurés, un secteur en demande de professionnels formés.
- Poursuivre une formation pour devenir éducateur de jeunes enfants (EJE), infirmier ou puériculteur, des métiers offrant des perspectives salariales plus élevées.
Un métier passionnant, mais des salaires encore perfectibles
En 2025, les auxiliaires de puériculture bénéficient de salaires relativement stables, avec des différences notables entre le public et le privé. Si la reconnaissance de leur rôle dans la petite enfance est de plus en plus forte, de nombreux professionnels espèrent encore des améliorations salariales et des conditions de travail plus attractives.
Toutefois, les possibilités d’évolution et la passion pour ce métier restent des moteurs importants pour celles et ceux qui choisissent d’accompagner les tout-petits dans leurs premières années de vie.